jeudi 27 décembre 2012

Personnage - Sarahnia Devengeen

Dans un élan de gloire et de conquête, voilà une nouvelle fiche personnage. Et j'ai décidé de n'appliquer aucune mise en page continue entre les différentes fiches. Mais puisque mes amis dessineux s'en serviront sûrement, je ferai toujours une présentation physique condensée, à part.

Sarah est le personnage principal des Mercenaires de l'Aube, puisqu'il s'agit du chef dudit groupe. C'est aussi l'un des personnages que je dessine le plus facilement. Signe particulier : fonctionne mieux au présent & et à la première personne.



Sarahnia Devengeen

Etat civil
Nom : Devengeen (à noter : je change sans arrêt de place le double e)
Prénom : Sarahnia
Nom d'usage : Sarah
Age : 28 ans
Race : Humain (central)
Profession : Chef des mercenaires de l'Aube
Origine : petite bourgeoisie du Nord de Sylvaïa
Style de combat : Elle se bat à la rapière et/ou à la magie de feu

Description physique courte :
-Longs cheveux châtain, jusqu'au milieu du dos, avec une frange. Elle a les cheveux brillants, qui bouclent facilement, qu'elle laisse détachés lorsqu'elle le peut.
-Yeux noisette, qui captent la lumière. Longs sourcils très foncés, regard incisif, sérieux, déterminé. Longs cils.
-Lèvres étroites
-Visage plutôt rond malgré son attitude incisive. Menton pointu, joues pleines, large front caché par la frange
-Peau claire à la naissance, mais tannée par le soleil. Pas extrêmement bronzée, mais assez abimée. Sèche.
-Possède diverses cicatrices, dont une en forme de croix sur l'avant-bras droit, et une longue ligne mince sur le côté gauche, au niveau des côtes.
-Très grande et élancée. 1m75-80. Ses muscles sont fins et étirés, tout en souplesse.
-Droitière.
-Affectionne les vêtements en cuir, bordeaux ou noirs. Elle porte souvent des tuniques longues, avec ceinture, collants noirs et bottes montantes. Elle n'aime pas les vêtements serrés au cou.




Description copiée/collée des bas fonds d'un roleplay. Soyez indulgents, c'est vieux. Je la reprendrai quand j'aurai le courage.

Caractère :

Mon caractère, donc… Par où commencer ? Comment me définir ? Je dirais que je suis quelqu’un de… têtu. Oui, je suis têtue. Je crois que je n’aurais pas pu accomplir la moitié ce que j’ai fait dans ma vie si je ne l’avais pas été. Je suis aussi manipulatrice, c’est un fait, et je n’ai pas hésité à manipuler lorsqu’il le fallait. Mais, dans la mesure du possible, j’ai tenté de rester honnête avec mes proches, je peux le jurer devant tous les dieux.
Je ne pense pas avoir fait beaucoup de bêtises au cours de ma vie. De bêtises sérieuses j’entends. Dans l’ensemble, je suis plutôt fière de ce que je suis devenue, même si j’ai encore beaucoup de faiblesses et de défauts qui mériteraient d’être corrigés. Je ne parlerai pas de mon physique, ça ne servirait à rien à part t’énerver. Mais je ne me trouve toujours pas « belle » comme tu dis. Je ne suis pas un laideron, je te le concède, et je ne me plains pas de mon physique. Mais tout de même, je ne suis pas une femme qu’on pourrait qualifier de belle. Pas moche, tout au plus. Mais je ferais mieux de m’arrêter tout de suite, je sais.
J’ai déjà dit que j’étais têtue. Déterminée serait peut-être un meilleur mot ? Je sais que tu as horreur que je me dévalorise, comme si j’avais tord. Mais je profite de cette lettre pour te dire une bonne chose : me remettre sans cesse en question et revoir à la baisse mon estime de moi-même, c’est précisément ce qui m’a permis de m’améliorer pendant toutes ces années. Est-ce que tu crois que le maître d’armes du roi s’entraine toujours ? Je suis sûre que non, en dehors de ces leçons. J’ai toujours voulu être meilleure, à défaut d’être la meilleure, parce que je voulais être sûre de survivre et d’arriver à faire valoir mes opinions. Tu sais à quel point la vie est dure pour une femme sans homme. J’ai appris à me battre avec bien plus d’acharnement que toi, car cela m’était indispensable, alors que cela t’était seulement… comment dire… nécessaire. Je voulais survivre, et être indépendante. Je ne voulais pas prendre de risque, tu comprends ? Aujourd’hui, je ne rencontre que rarement meilleur bretteur que moi. Si je privilégie le combat rapide, c’est parce que je sais que les hommes ont une meilleure endurance et une plus grande force que moi. Encore que, il arrive que ce ne soit pas le cas…

En ce qui concerne ma vie avec les mercenaires, j’essaie d’être à la fois prudente et confiante. Sans un minimum de confiance, le groupe ne tient plus. Nous sommes tous amenés tôt ou tard à nous battre aux côtés de nos partenaires. On n’a pas le temps de faire attention à ce que son allié ne nous poignarde pas dans le dos. Je sais que je fréquente des gens très louches. Il y a parmi les mercenaires des gens dont je suis absolument sûre qu’ils m’ont menti lorsqu’ils m’ont raconté leur vie et leurs motivations. Mais tant pis, je suis obligée de travailler avec eux. J’espère que je n’aurai jamais à le regretter.
Avec les clients, je suis beaucoup plus attentive. Je ne veux pas envoyer mes protégés dans la gueule d’un revanchard, tu comprends ? J’examine chaque demande avec un soin extrême, pour être sûre qu’elle ne cache pas un piège. Ensuite, j’examine une deuxième fois chaque détail de la mission, pour décider de qui est le plus à même de la remplir. Le plus compliqué, ce sont les clients qui ne veulent engager qu’une ou deux personnes pour une mission qui en nécessiterait dix, dans un pur souci d’économie. Tu comprends maintenant pourquoi j’ai choisi de faire jouer au minimum le nombre d’hommes employés dans le calcul de la facture ? Bien sûr, cela a ses revers, les missions nécessitant un grand nombre de personnes me sont toujours trop coûteuses. Mais je préfère cela que d’envoyer un mercenaire à la mort ou échouer dans une mission. Tant que les comptes tiennent le coup.

Quelqu’un a dit de moi que j’étais stricte, une fois. Mais selon lui, j’avais raison de l’être. Une autre personne a dit que l’expression qui me convenait le mieux était « une main de fer dans un gant de velours ». Je pense que je n’ai ni l’un ni l’autre. Je ne suis pas aussi forte, ni aussi solide que du fer. Et je perds souvent mon sang froid. Je n’aime pas perdre le contrôle de moi-même.

Tu sais Michaïl, je crois qu’il n’y a qu’à toi que je puisse me confier comme ça… Mais l’histoire avec papa m’a détruite. Vraiment. Je pense que si je ne m’étais pas jetée désespérément dans la création des mercenaires de l’aube, je serais devenue folle, ou mauvaise. Je m’en veux tellement pour des choses tellement… bêtes… Tu sais, je m’en suis toujours voulue de lui avoir trouvé des excuses et de l’avoir défendu, au début. Non, même pas au début, pendant tellement longtemps ! Je sais ce que tu vas me dire, on était jeunes, on ne pouvait pas vraiment juger notre père, mais je ne peux pas m’empêcher de me trouver stupide. La Sarah de cette époque était une vraie cruche. Et je le suis encore aujourd’hui, tu sais. Combien de fois je me suis laissée mener en bateau par un client ou un type qui était entré chez nous pour mieux nous pourrir de l’intérieur ! J’espère ne plus jamais avoir affaire à des escrocs. Mais je sais que c’est impossible, et que j’ai encore beaucoup de travail à faire sur moi pour ne pas réduire certaines personnes en charpie.

Oh, et je te vois venir avec tes gros sabots. Je n’ai pas envie de devenir digne de confiance pour un homme ! Je n’ai pas travaillé si dur pour me retrouver à la botte d’un homme ! Je ne sais pas si un homme capable de respecter véritablement une femme, sa volonté et sa liberté existe sur ce continent. S’il n’existe pas, je resterai vieille fille jusqu’à la fin de mes jours, et ça ne me pose aucun problème. Fourre-toi bien ça dans le crâne petit frère !

Physique :
 
Je suis une femme plutôt grande, de corpulence moyenne. Je te passe mon tour de poitrine. Il est trop grand, c’est tout. J’ai la peau bronzée. Ce n’est pas parce qu’on est née petite bourgeoise qu’on ne peut pas devenir aussi tannée qu’une paysanne. Globalement, je ne suis pas très différente du voyageur moyen, mis à part mon sexe. J’ai un certain nombre de vêtements différents, que je lave souvent. Etre propre est primordial lorsqu’on accueille un potentiel client. Grâce à Argentine, je peux me permettre de posséder beaucoup de choses sans que cela devienne un problème. Pour les vêtements, je préfère le noir, le brun et le rouge sombre. Je porte toujours des manches longues, afin de pouvoir garder le couteau sur mon avant-bras. J’aime assez les décolletés, même s’ils ne permettent pas de cacher ma poitrine. Je supporte mal de me sentir oppressée au niveau du cou. Je ne porte pas de gants, j’aime aussi me sentir les mains libres. Pour le bas un pantalon reste l’idéal, même s’il m’arrive parfois d’y ajouter une courte jupe, tant qu’elle n’entrave pas mes mouvements. Je porte toujours les mêmes bottes, en cuir brun, qui montent juste en-dessous du genou. Elles comportent des protège-tibia en cuir.

Je m’aperçois que j’ai parlé de mes vêtements avant de parler de moi-même. Cela me parait tellement peu naturel de me décrire, à toi ! Comme tu le sais parfaitement, je me répète, j’ai de longs cheveux bruns. Non, je ne les ai toujours pas coupés, ils m’arrivent à la taille maintenant et je pense qu’ils n’iront pas plus bas. Ils sont ondulés, épais et gonflants. Lorsque je m’attends à un combat (ce qui est souvent le cas, je préfère être trop prudente que pas assez) je les attache avec une petite lanière de cuir noire, afin qu’ils ne me gênent pas en plein combat. Sinon, je préfère les laisser détacher. Mes yeux sont du même brun que mes cheveux. On me dit souvent qu’ils sont profonds, parfois qu’ils sont intimidants, mais je pense que ce dernier point est hautement subjectif ! Mes lèvres sont fines, mon nez l’est tout autant. J’ai le visage ovale, avec le menton pointu et les pommettes saillantes. Mes bras sont assez musclés pour une fille, mais je voudrais qu’ils le soient plus… Mes doigts, longs et fins. Je coupe mes ongles régulièrement et avec soin, ces choses-là peuvent vite devenir problématiques. Lorsque je dois rencontrer un client, écrire ou manipuler quelque chose de précieux je me lave soigneusement les mains, mais en dehors de ces occasions elles sont toujours sales. Je ne passe pas mes journées à me tourner les pouces, que veux-tu, et ma peau est incroyablement salissante. Ceux qui pensent que la saleté se voit moins sur une peau sombre sont des ânes. Mes cuisses et mes mollets sont aussi musclés que j’aie pu les rendre, c’est-à-dire pas tellement, malheureusement. Mais je ne suis pas maigrichonne pour autant. Je ne pense pas avoir quelque chose de particulier à mentionner. Je ne pense pas que mon importante pilosité vaille vraiment la peine d’être mentionnée… J’ai quelques cicatrices bien sûr (qui n’en a pas à part les hauts-nobles et le Roi ?). Les plus belles sont celle que j’ai derrière la cuisse gauche, les deux traits qui forment une longue croix tout le long de mon avant-bras droit (c’était du temps où je me battais comme une folle désordonnée, crois-moi j’ai bien changé !) et bien sûr la large boursouflure pâle sur le côté gauche de ma cage thoracique. Le jour où une côte a pris un coup à la place de mon cœur. Je ne pense pas avoir à ajouter quoi que ce soit, mais si tu désirais de plus amples détails sur la forme de mes orteils ou la largeur de mes narines, je t’invite à me le faire savoir dans une prochaine missive.

2 commentaires:

  1. Rowi la description venue de Cosmos Stultus <3
    Faudrait faire la re-rencontre de Sarah et Numë :3

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    Réponses
    1. Yep, elle commence à veillir là tout de même, j'ai coupé quelques bouts un peu ridicules mais il doit rester des trucs idiots ici et là. Vu que je suis sur l'histoire de Séphis, Sarah n'apparaitra pas tout de suite, mais à ce moment là je referai une présentation proprette.

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